Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

de Vachères (04110) à Roussillon(84220)…


GarouLaissez-moi vous raconter une histoire, une belle histoire de chat qui fait du bien au cœur.

Il y a trois ans, Claudette devant aller vivre en Bretagne, confie Garou à ses amis de Vachères, ce village choisi par une mère-chatte inapprochable, dans lequel, lui, le fils, avait élu domicile. Il s’est immédiatement habitué à aller, tantôt chez l’un pour manger, tantôt chez l’autre pour être à l’abri. Garou, bien que castré et élevé par une maîtresse tendre, a préféré éviter les contraintes et les discours, voire même les caresses par trop bienveillantes.
Cette année, Claudette, supportant mal le climat breton, a décidé de redescendre dans le Midi et trouve demeure près de Roussillon, à une trentaine de kilomètres, à vol d’oiseau, de Vachères où survit son Garou. Elle sait qu’il va bien mais elle sait aussi qu’elle a tellement envie de lui demander s’il accepterait de vivre, de nouveau, avec elle.
Elle se décide pour cette fin de juillet. Le dernier vendredi, elle entend miauler doucement puis très fort, presque douloureusement. Garou est là, devant la porte, épuisé, sale, les poils collés et pleins de tiques, mais le regard brillant. Il demande à boire et à manger puis s’étend sur le carrelage frais de la cuisine. Il a, en trois jours, marché plus de 40 km, vers une maison et un village qu’il ne connaissait pas…
Allez donc expliquer à tous ceux qui refusent encore d’admettre que les animaux ont une âme, ce retour vers son premier amour, sans carte et sans GPS. Peut-on parler de télépathie ? De transmission de pensées ? Scientifiquement parlant je ne sais pas mais, ce que je sais, c’est que depuis trois ans Garou et Claudette ont probablement communiqué sans s’en rendre compte.

Sachez, qu’en moins de 48 heures, Garou parfaitement remis à neuf et le ventre plein, a retrouvé toutes ses habitudes.

Ce genre de conte a-t-il encore sa place dans notre vie ? Je préfère écouter le ronronnement de mon Milord que les klaxons des voitures qui empruntent mon boulevard Berthier. Ce n’est pas de l’indifférence, juste une petite course au bonheur, celui qui efface le manque d’éducation, l’agressivité, la violence, l’incompréhension…ce bonheur qui nous permet encore de rire et de dire merci à la vie.

Merci à Garou et à Claudette.
Merci à Cécile Brousté qui m’a raconté cette belle histoire et m’a offert la photo de Garou .

    • dieu anny sur 1 octobre 2016 à 16:54

    Bonjour madame Peker,
    Il y a de nombreuses années alors que nous habitions à Paris, vous avez soigné plusieurs de nos animaux chéris. En cherchant des granules pour le chat de ma mère qui est vieux et a des douleurs dorsales quelle bonne surprise de vous retrouver.
    Je suis maintenant à Orsay .Le dictionnaire des médecines douces pour chiens et chats que vous avez dédicacé se trouve sur ma table de nuit.
    Merci encore de tout le réconfort que vous nous avez apporté.
    Je vous souhaite bonne chance et me permets de vous embrasser.
    Anny

  1. Une très belle histoire qui me donne envie de vous en raconter une autre.
    Lors de mes balades avec mon merveilleux chien, j’ai rencontré une femme qui m’a raconté ceci : se promenant dans la montagne, elle a vu en contrebas, dans une cour de ferme, un gros chien attaché par une chaîne qui aboyait furieusement tandis qu’un paysan le tenait en joue avec une carabine.
    Elle s’est mise à hurler : Ne tirez pas, j’arrive !
    Quand elle est arrivée dans la cour de la ferme, le paysan a hurlé : Débarrassez-moi immédiatement de ce corniaud ou je le bute.
    Toute tremblante, elle a emmené le chien avec elle.
    En fait, m’a-t-elle raconté, elle en avait peur de ce gros chien et l’approchait avec une chaise devant elle, comme elle l’avait vu faire au cirque.
    Et le chien grondait et la menaçait.
    Cela a duré jusqu’au jour où, épuisée, pendant que le chien aboyait, grondait, lui montrait les dents, elle a déposé la chaise sur le côté, lui disant (elle m’a dit qu’elle ne savait pas ce qui lui a pris) : Je n’en peux plus, bouffe-moi si tu veux !
    Et le chien a cessé d’aboyer, de menacer et de gronder et est venu poser délicatement sa grosse tête sous sa main.
    À partir de ce jour, m’a-t-elle dit, il ne l’a plus jamais menacée et a été le meilleur des compagnons jusqu’à sa mort

  2. Bonjour Jacqueline, je vous ai découverte grâce à Radio Médecine Douce, et notre adorable Nathalie.
    Je vous écoute, encore à cet instant, et ô combien j’aime et partage la justesse et la véracité de vos propos.
    J’ai déjà partagé des liens de vos interviews sur mon Facebook, que j’utilise justement pour transmettre des messages…
    Je vous embrasse, jacqueline, et vous dis MERCI, d’exister, car, des gens comme vous, valent de l’OR !

    Très cordialement,

    Cathy

    • Magali sur 9 août 2016 à 0:05

    Cela fait du bien par les temps qui courent !

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