Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Deux sangliers dans la ville…


8842322-caricature-de-sanglier-funny

Je suis un peu en retard  pour vous faire vivre cette information…Mais, on peut encore en rire et cela peut nous faire le plus grand bien.

Donc, il y a moins d’une semaine, deux sangliers mâles, vers 22H30, ont semé la zizanie dans les rues de Toulouse. Le premier a défoncé la vitrine d’un magasin de bricolage-décoration…peut-être à la recherche de quelques jouets pour ses petits. L’autre déambulait plus calmement dans les rues du centre…peut-être à la recherche d’une maison cochonne !

Il faut reconnaître que deux sangliers dans une ville, ce n’est pas habituel. Ils n’avaient, paraît-il, aucun signe particulier, ni religieux, ni vintage, ni punk…deux gros mecs venus tout droit de leur forêt pour découvrir, où et comment, vivent ceux qui leur tirent dessus.

Là, les vrais chasseurs se sont blottis au fond du lit et ont laissé les policiers toulousains ouvrir le feu. Après tout, on peut imaginer que ces animaux-là, quand on les contrarie, peuvent avoir envie de se venger.

L’un atteint d’une balle s’est jeté dans le canal du Midi, préférant nourrir les poissons que les bourgeois toulousains.

L’autre court encore. Je l’imagine rentrant chez lui et racontant à sa femelle et à ses petits le manque d’humour des citadins toulousains.

Hier, en regardant les élevages de poulets brésiliens (ceux qui condamnent nos élevages bretons), j’ai imaginé, qu’un jour, eux-aussi forceraient les portes de leurs mouroirs sans lumière : des millions de poulets envahissant les rues de Rio, les hôtels de luxe et laissant derrière eux des tonnes de déjections, avant d’aller régaler les pauvres des favelas…Quel beau début d ‘émission pour le 20 Heures.

Les sangliers, les poulets, les lapins de garenne, les biches…qu’on ne connaît que dans nos casseroles, ont sûrement bien des raisons d’envahir nos villes et d’y semer la zizanie.

N’avons-nous pas tous un peu besoin, de nous associer à eux ? Peut-être devrions-nous parler un peu moins, agir un peu plus, jeter moins et donner plus, se priver tout juste un peu, regarder autour de nous, respecter les choses et les vivants, fuir l’indifférence…

Deux sangliers se promènent dans la ville. Il est presque 23H.  Les policiers ouvrent le feu. Deux heures plus tard, la ville est silencieuse et le Dieu de la forêt explique aux siens qu’il n’y a rien à attendre des hommes.

lapin

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publié.