Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Un café bien amer…et si peu littéraire!


Un café bien amer…et si peu littéraire!
Depuis le départ de Frédéric Ferney, je regarde peu les émissions littéraires et je dois dire, que ce que j’ai vu et entendu vendredi soir, ne va pas me faire changer d’idée! Si la présence de Madeleine Chapsal n’avait pas apporté un peu d’amour dans ce monde de brutes…je pense même que j’aurais préféré mon lit. Oui, ce Café m’a semblé bien amer, bien moqueur, presque méchant, tellement mondain…et si peu littéraire…
Quelqu’un a dit : « Les écrivains sont des mégalos…ils n’ont pas d’amis… » Hier, Jacques Laurent, Claude Roy, Pichette et Georges Arnaud ont été mes amis et j’en suis bien fière. Aujourd’hui et depuis tant d’années, Madeleine Chapsal, Sophie Chauveau, Régine Detambel font partie de ma vie. Elles ne sont guère mégalos et surtout, elles n’ont pas besoin de haïr pour écrire. C’est ce que je veux faire savoir à M. Kern qui a dû passer des heures à rechercher les écrivains qui haïssaient leurs semblables…Balzac, Flaubert, Voltaire…
M. Naulleau affirme que les Français aiment les livres mais ignorent la littérature…Le visage crispé de M. Rinaldi nous autorise à penser qu’il est dans le vrai…peut-être serait-il bien alors de supprimer l’ Académie Française?
Quand à M. Nabe, il refuse qu’on parle de lui…et je pense que M. Picouly l’a invité pour qu’il puisse au plus vite démarrer sa psychothérapie.
OUF…Madeleine Chapsal parle…d’amour, de jalousie, des couples qui se construisent ou se détruisent…d’un quotidien qui est le sien, le nôtre…Madeleine ne sait pas haïr. Elle le dit, mais, j’ai bien peur que tous les présents n’aient rien entendu, disons même rien compris.
Je n’ai pas regardé la seconde partie de l’émission…j’ai préféré relire quelques aphorismes de Monsieur Oscar Wilde.Coco aime les livres…Merci à Yves Lahiani pour cette photo…à quand Coco chez Picouly?

2 commentaires

    • Danièle sur 3 mars 2009 à 2:52

    Effectivement, lire ou relire était la meilleure attitude à adopter; la deuxième partie de l’émission était encore plus dramatiquement mesquine et méchante et m’a laissée incrédule: Picouly lisant à Philippe Labro tout le mal que pense un journaliste de son dernier livre! Quel est l’intérêt de cet exercice? scruter sur le visage de l’écrivain les marques de la souffrance? pauvre époque avilissante ! On désespère même de ceux qui pourraient guider vers la lecture, vers ses chemins de conscience, de création, de liberté, de fierté d’être (?).

    • nathalie sur 24 février 2009 à 14:02

    Pour moi c’est pareil. Que ce soit La grande librairie ou Café Piccouly, il n’y en a aucune qui donne le goût du livre, l’une veut nous faire croire que lire rend triste et l’autre que lire rend méchant. Bien sûr ils se trompent, lire rend heureux même quand l’histoire est triste.
    Heureusement qu’il reste les librairies…

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