Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Sans commentaire…

Mon premier billet date du 18 octobre. Nombreux sont ceux qui ont écrit des
commentaires et j’en ai éprouvé une grande joie. J’aime écrire, pour moi bien sûr
mais aussi pour tous ceux avec lesquels j’ai besoin de communiquer. Je peux tout
aborder : mes joies, mes peines, mes colères, ma passion pour un livre ou pour un
opéra ou pour un film ou pour un restaurant…
J’écris parce que je vis et parce que maintenant je ne sais rien faire d’autre. J’ai
dans mes tiroirs des centaines d’articles, des cours, des conférences, des lettres,
des poèmes…J’aime les stylos, les cahiers, les crayons…et je suis bien plus heureuse
dans une papeterie que dans une bijouterie. Aussi, en créant un blog je souhaitais
étre en contact constant avec mes amis et avec d’autres internautes. Ce fut le cas
au début…puis plus de commentaire. Je sais que mes billets sont lus mais votre
silence me navre.
Ne croyez pas que je redoute la solitude car seule il m’est plus facile de suivre mes
pensées. Mon blog c’est un peu mon « salon littéraire » mais sans champagne et sans
petits fours. Il m’a semblé plus facile de choisir la magie d’Internet pour essayer de
partager avec vous tout ce que j’aime.
Retrouvez le chemin du partage et dîtes-vous qu’à l’envers des nuages on peut trouver
le ciel.

    • Antonia sur 5 juillet 2007 à 23:36

    "J’écris parce que […] et parce que maintenant je ne sais rien faire d’autre"
    Cela, madame, permettez-moi d’en douter …

    Ah Jacqueline, quelle modestie !
    Bsx

    • fred sur 25 juin 2007 à 19:02

    je m’appretais à faire un commentaire, mais celui de Pascal m’a scotché…euh, du coup j’ose plus causer…mais je n’en pense pas moins!!
    bisous. Fred

  1. Pardon pour ce silence, Jacqueline, mais comment ajouter un commentaire après avoir lu de si belles choses, si magnifiquement exprimées…. La barre est haute et si on n’a rien à dire, ne vaut-il pas mieux se taire….?
    Si les mots sont absents, les pensées vers toi sont bien existantes.
    Je t’embrasse,
    Laurence

    • Anne K. sur 29 mai 2007 à 12:36

    Effectivement, je plaide coupable aussi… je ne réponds pas à chaque fois… mais je peux te dire que j’attends avec impatience tes papiers, puisque chaque jour ou presque, je file sur le net, direction ton blog. Même si nous ne sommes pas à la hauteur, continue, s’il te plaît, à nous faire rêver, nous émouvoir, nous étonner,… nous faire vivre ! Bises à toi, Anne

    • Pascal G. sur 29 mai 2007 à 11:01

    Bonjour Jacqueline,

    Je fais partie de cette masse silencieuse, qui, sans scrupule, vient prendre de tes nouvelles et te scruter secrètement à travers l’étrange lucarne. J’aime te lire, et pourtant, de commentaire je ne fais guère… Est-ce le paradoxe de ce monde étrange, où l’on est consommateur, repu de tout, même des idées et des lettres de nos ami(e)s, sans y répondre ? Est-ce le manque de temps – prétexte… -, le manque d’idées – c’est pire !- ou la paresse ? Je plaide coupable. Mais seulement de ne pas répondre. Pas de ne pas t’aimer, de ne pas te lire, de ne pas te comprendre.
    Peut-être aussi les signaux dans les câbles ne valent-ils pas, quoi qu’ils véhiculent, le plaisir d’un dialogue, devant une assiette ou un verre ?
    Je n’ai pas de vraie réponse. Le temps s’écoule. Ou plutôt notre pensée humaine s’écoule le long du repère qu’elle a construit et qu’elle appelle le temps.
    Les vrais amitiés sont hors du temps, hors des paroles, hors de ce monde. Même si la solitude semble parfois s’y réfléter, je trouve ce principe finalement très heureux. Je t’embrasse. Pascal

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publié.