Le Haras du Grand Orme

Il y a une dizaine de jours j’ai fait une formation d’Homéopathie au Haras du Grand Orme, dans le Cher.  J’ai été conquise par les chevaux de Race Espagnole mais conquise aussi par cette jeune famille, courageuse, accueillante, avide de connaissances et tellement ouverte. Véronique, Hervé, Mathéo, Kassandra mais aussi les chiens, la cafetière toujours prête, des buches plein la cheminée…tout ce qui vous permet d’oublier l’agressivité parisienne.

Nous étions peu nombreux ce qui m’a évité trop de  fatigue et m’a permis de m’intéresser aux enfants. Kassandra, qui a 8 ans, m’a offert de très beaux dessins, faits pour moi au cours de la journée.

En voyant dans les mains de Mathéo un véritable appareil photo, alourdi par un énorme téléobjectif, j’ai marqué mon étonnement, aussi m’a-t-il proposé de m’approcher de son ordinateur pour que je puisse découvrir ses oeuvres.

J’aime la photo et je n’ai pas vraiment boudé sa vulgarisation. Mais j’aime surtout les vrais photographes comme le sont encore mes amis Jean-Jacques Cagnart, Hugo Estournet et Louise Maisons. J’ai, tout près de mon ordinateur, une photo de Jean-Jacques prise dans un temple japonais, une photo encadrée, aussi belle qu’un tableau.

C’est ce que méritent les photos de Mathéo. Visitez son mur sur Facebook et vous verrez combien ce garçon de 14 ans est talentueux. Il aime sa maison, les chevaux, les chiens, tous les animaux, tous les arbres et je devrais dire tous les ciels et tous les champs de sa région…Il aime et il vous offre tout son monde à lui, beau et rassurant.

Il guette les oiseaux, les métamorphoses des araignées, le jeu des chiens ou des chevaux, les cerfs à l’affût en bordure de forêt…Il se lève à l’aube parce qu’il a donné rendez-vous au soleil qui va déchirer les nuages. Il surprend sa mère, qui, le soir, parle à l’oreille des chevaux qui redoutent les bruits d’un orage menaçant.

Mathéo n’a pas les moyens de faire des tirages sur papier et de les vendre à ses admirateurs. Il demande simplement qu’on aime son travail.

Parlez-lui sur son mur.

Envoyez-lui un courrier =

Mathéo Thévenet « Le grand Orme »

18200 – Arcomps

J’ai écrit il y a bien longtemps des poèmes pour illustrer des photos de Jean-Jacques Cagnart prises en Mongolie. A l’époque nous n’avons pas trouvé d’éditeur.

Aujourd’hui, Internet permet aux artistes de sortir de l’ombre. Mathéo est mon ami. Je me dois de l’aider et j’espère bien que tous mes lecteurs en feront autant.