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C’est l’un des quatre livres déposés sur mon bureau par Maïté il y a une quinzaine de jours. J’ai vécu trois jours intenses avec ce premier roman écrit par une jeune allemande. J’ai vraiment envie que tout le monde le lise mais je ne voudrais pas éparpiller cette découverte. Je pourrais aussi l’offrir à tous mes amis ce qui serait sûrement très bien accepté. Ma mémoire subit le contre coup du quotidien…Dieudonné, l’Ukraine, l’antisémitisme, la politique, nos engagements en Afrique, le chômage… Pourtant, ma mémoire est une force vive qui me permet de rester lucide, quand une histoire d’amour s’installe parmi les cadavres du ghetto de Varsovie. « Le legs d’Adam » n’est pas une preuve de plus, une sorte de Pelléas et Mélisande à la mémoire de la destruction d’un peuple…c’est la charpente d’un nouveau combat. « Ce que nous avons vécu n’est pas une catastrophe naturelle, c’est l’œuvre d’êtres humains… ». |
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