Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Noyez-le…mais gardez le silence!

baie

Un chemin difficile et martyrisé…là-bas le Mont Saint-Michel…

Je constate, Monsieur Debré, que l’on vous a appris à appuyer sur la tête d’un homme en train de se noyer. Faites-vous partie de ceux qui, pour abattre un chien, font croire qu’il a la rage ? Je déteste toutes ces phrases qui font le nid de la haine et je refuse qu’un élu du peuple français se précipite sur un homme qu’on piétine, sans même attendre les résultats de l’enquête qui le concerne.

Vous devez savoir que c’est notre Président qui a nommé DSK au FMI. Vous devez savoir que sa passion pour le luxe, les femmes et même sa judéité, n’ont impressionné personne. Je doute qu’alors vous ayez appelé Nicolas Sarkozy pour le prévenir.

Peut-être DSK est-il un obsédé sexuel, mais, si tous les hommes qui aiment trop les femmes devaient être surveillés… je crains fort que nous ne manquions de bras ! Nous avez-vous avertis, en utilisant ces médias qui aiment tant les bains de boue, que DSK traînait des casseroles derrière lui, que les grands hôtels étaient ses lieux de rendez-vous préférés, qu’il allait ternir l’éclat de la France ?

Vous dîtes que « les Chinois se marrent » …mais quelle leçon ont-ils le droit de nous donner ? Eux, qui jettent en prison les Tibétains, qui détruisent des villages, sans même s’intéresser à ceux qui y vivent, eux qui inondent nos marchés de produits pollués, eux qui s’enrichissent en maintenant l’esclavage…

Allons, Monsieur Debré, il ne faut pas vous laisser aller. Vous affirmez que vos collègues parlementaires vous soutiennent. J’en doute, tout au moins je l’espère. Sachez que je suis très attachée à ma mairie du 17ème, mais je ne veux plus vous y rencontrer…vous, qui venez de cracher sur un homme blessé et par encore condamné.

Dieu, m’a-t-on appris, juge les bons et les méchants. Un jour, nous risquons de retrouver devant Lui ceux que nous avons méprisés. Nous devons éviter de nuire, mais personne ne nous autorise à devenir des bourreaux.

Monsieur Debré lisez…relisez cette pensée d’Euripide et reprenez votre clavier…ou gardez le silence.

« Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence. »

1 commentaire

    • laurence et Mao sur 18 mai 2011 à 18:34

    que dire sinon Bravo! le souci sera a notre avis qu’il est trop bete ( pas nos betes a nous) pour comprendre et surtout infame et haineux!!

    baiserssssss

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publié.