Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Un poème, parfois, répare les silences…

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Paris se vide

Les jours et les nuits se confondent

Les lumières sur les routes vacillent

Chaque bruit s’isole

Paris se vide

Je me retrouve enfin sur les chemins

Des mots plein le cœur

J’ai dormi plus de jours que de nuits

Tout s’agite et l’herbe laisse un peu de place à la pluie

J’entends les cigales et mon chat fuit l’orage

Paris se vide

Les bruits de la ville m’agacent

Le vent redoute la tourmente

Paris est vide

Il faut que je rentre et que j’organise mes silences

Demain les ombres reprendront leur danse

Ainsi l’été s’ouvrent les déserts des lendemains.

J’écris un poème et j’ai comme l’impression d’avoir fait le vide, d’avoir tout oublié. Mais je sais qu’il n’en est rien et que mes ripostes s’organisent…l’affaire Bettencourt, l’assassinat d’une sorte de poète de l’humanitaire, les trottoirs de plus en plus souillés, les radars qui vous donnent envie de gagner une ile déserte, les grèves qui nous guettent et tout ce que me permet chaque matin de grogner et donc de ne pas trop perdre la tête !

Et voyez-vous même le soleil subit les caprices du temps…

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