Il est aux environs de 15H
Le soleil garde ses humeurs d’été
Là-bas le silence du matin va devenir chaos
Des fragments d’images brûlantes
s’agrippent à nos écrans
La peur s’organise
Des enfants crient et courent sur des pavés éclatés
Là-bas au centre de la Terre
La peur est en flammes
Les corps n’ont pas eu le temps de s’allonger
Tout devient cendre
Le métal éclate et le bois crie sa douleur
Demain nous ne pourrons pas même compter les vivants
Ainsi chaque année revient un 11 septembre
Et chaque lendemain nous apporte ses morts
Nous avons décidé le combat
Nos âmes sont ruinées mais fières
La colère est une demeure confortable
Donnons aux disparus un écrin de sang et de larmes
Nous sommes le 11 septembre
Ne déposez pas les armes
Mais priez, là, tout contre les décombres encore fumants
1 commentaire
bonjour Jacqueline c’est Coline du spam à Rennes !
Vous avez un très beau blog !
Et vous écriver très bien, votre poème est d’ailleurs magnifique .
Merci pour cette adresse !
A bientôt Coline .