Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Emmanuel Roblès : un écrivain oublié.

Un commerçant de mon quartier, connaissant ma passion des livres, m’en a offert
un, oublié sur une chaise. Ainsi, ai-je retrouvé Emmanuel Roblès, un amour de
jeunesse, mais aussi un très grand écrivain qui, en 1948, recevait le Prix Fémina pour
« les Hauteurs de la ville ». En 1959, alors que le torchon brûle en Afrique du Nord,
on s’intéresse à la littérature africaine et Camus écrit que Roblès possède le sang
espagnol et l’énergie berbère mais que ses oeuvres s’inscrivent dans la tradition française.
Les oeuvres de Roblès sont brutales, viriles, sensibles et rassurantes, pierreuses
et lumineuses…ô combien fières.
Tout cela vous explique qu’à vingt ans en lisant Roblès, je pouvais clamer mon amour
de la Vérité et de la Liberté.
Les livres de Roblès ne se trouvent plus dans nos librairies standardisées…essayez
sur les quais, au marché Georges Brassens, chez Gibert…sur Internet…
Je viens de relire : »Saison violente » mais j’ai hâte de retrouver :
– Les hauteurs de la ville
– Les couteaux
– Cela s’appelle l’aurore dont Bunuel tira un merveilleux film.
– L’homme d’avril…
Sachez qu’en 1973, Emmanuel Roblès a été élu membre de l’Académie Goncourt
au fauteuil de Roland Dorgelès.

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