Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

le nettoyage? c’est fini…

J’ose imaginer que celui, ou celle, qui a déposé tous ses surplus, ou détritus, sur notre trottoir de la rue Jules Bourdais, est à l’aise dans ses nouveaux rangements… C’est vrai qu’un samedi matin 20 août il y a peu de monde dans Paris, et mépriser ceux qui restent ne risque pas d’entraîner des représailles… Pourtant quand j’ai pris cette photo, j’aurais tellement aimé croiser le propriétaire de ce tas de détritus. Mes muscles aujourd’hui manquent un peu de tonus pour des représailles physiques mais pas la musculature de ma langue aurait créer des mots bien choisis, des mots qui peuvent faire plus de mal qu’une gifle.
Alors j’ai pris cette photo, j’ai maudit le « sagouin » et pour ne pas rester silencieuse, j’ai décidé de partager ma colère.
Une gardienne aurait-elle pu reconnaître, dans ce tas d’ordures, l’heureux propriétaire, aurait-elle pu appeler le commissariat ou le service d’hygiène de la mairie de Paris ?
Monsieur X ou Madame Y, seraient descendus sereins de leur appartement propret. Ils auraient sûrement accepter de retirer leurs ordures mais qui leur aurait dressé contravention et quelle contravention, car je pense que rien n’est prévu. Pourtant ce non respect des autres n’est-il pas plus nuisible que le fait de stationner sur une zone livraison ?
Tout cela est tellement en harmonie avec ce que nous vivons chaque jour = les cris dans les autobus, les bousculades dans le métro, les canettes de bière abandonnées au pied des arbres, les vitres cassées de certaines vitrines, les journaux abandonnés sur les banquettes dans les bus, les bougies volées dans les églises, et tous les « bousculeurs » motorisés ou à-pied qui partagent nos trottoirs …
J’aime Paris, j’aime mon quartier et je le respecte. J’y ai travaillé pendant 30 ans et là, j’y vis en retraitée-active depuis 15 ans.
Je supporte mal le bruit qui cherche à provoquer la gêne. Je supporte encore moins les gens qui méprisent les autres en pourrissant les lieux de vie. Mais ce que je demande c’est que soient punis, très sévèrement punis, tous ceux qui saccagent nos immeubles, nos rues, nos trottoirs, nos bus et nos voitures, nos arbres et nos misérables poubelles, nos murs, nos vitrines…
Pour tous ceux qui veulent jeter les ordures par la fenêtre, cracher sur les bancs, écraser leurs mégots contre les troncs d’arbres et soulager leur vessie sur une porte de voiture…tout est possible. Il existe de par le monde des pays où toutes les cinq minutes un enfant meurt de faim …Envoyons-y tous nos « résidents-malpropres ». Là, ils construiront des écoles, nettoieront des rivières, dresseront des maisons…et à leur retour ils respecteront leur petit coin de paradis et en plus ils apprendront à leurs enfants à en faire autant.
Je sais que ce billet manque de poésie mais j’avais besoin d’évacuer ma colère.

Rue Jules Bourdais

3 commentaires

    • Bertie sur 26 août 2016 à 12:16

    Comme je vous comprends chère Jacqueline. Même ici au sud du Morbihan où les paysages sont si beaux, je vérifie tous les jours le sans gêne de certains. Je vais régulièrement à la déchetterie voisine qui est un modèle de recyclage avec des employés vigilants, mais cela n’empêche pas certains y compris des résidents « secondaires » de laisser leurs détritus derrière eux. Plus d’une fois j’ai fait la guerre………. Je ne vous parle pas non plus des mobylettes pétaradantes, des talons qui claquent, des touristes qui font leurs courses pieds nus et ventre débordant d’un caleçon avachi, suivis d’une marmaille mal élevée. Et ne rien dire, vous vous faîtes insulter. Bon, heureusement il reste le chant des oiseaux le matin tôt, les mouettes qui passent dans le ciel bleu, ma Muguette qui court après un papillon……….. Je vous embrasse. Bertie

    • Gisèle sur 25 août 2016 à 5:32

    Bravo ! Ça fait du bien d’évacuer la colère, mais bien sûr ça ne règle rien des problèmes de ce genre. Ça me fait penser aux déménagement du 1er juillet; chaque année on y retrouve des tas d’immondices dans les terrains, sur le bord des ruelles. Notre maire d’arrondissement a mis en place une action pour que les gens qui ont conscience de garder l’environnement propre puisse aller se « débarrasser » de choses dont ils n’ont plus besoin. Oui mais voilà, il faut avoir l’intelligence de penser ; penser aux autres, penser au bout de terrain, au pied de l’arbre, à la beauté, à l’environnement; parce qu’on est pas seuls à vivre près de cet arbre, de ce bout de terrain. Oui mais voilà, c’est comment de penser aux autres ? Ça se nomme « civisme », un grand mot que monsieur Larousse a incorporé dans son grand livre qui . . . malheureusement n’est plus en usage aujourd’hui . . .

    • denise sur 23 août 2016 à 17:33

    je ne pense pas que l’appart de ces gens indignes de vivre en société , sois plus propre après, quand on est propre
    on ne laisse pas s’amonceler de tels ordures, quand on tolère le laxisme, voilà le résultat; de tels personnes sont
    lâches ; malheureusement malgré la colère que l’on exprime ,reste sans écho.

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