Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

20% d’abandons en plus…

Capture d’écran 2016-08-13 à 17.10.31Honte à tous ces propriétaires d’animaux de compagnie qui les abandonnent avant les vacances…nous sommes le 18 août et il y a plus d’une semaine que la SPA a tiré une sonnette d’alarme. Et toutes les sociétés de protection animale en font autant. Comment imaginer que les abandons ont augmenté de 20%.
A quoi ressemblent ces hommes, ces femmes, ces couples qui abandonnent les animaux avec lesquels ils ont tout partagé pendant des mois ? Leurs raisons n’ont aucune valeur, ni légale, ni sentimentale. Pourquoi choisir un hôtel ou un camping qui refusent les animaux. Je sais que les pensions sont chères mais l’argent n’a rien de comparable avec le regard d’un chien qui sait qu’on va l’abandonner. Il y a aussi ceux qui jettent l’abandonné par une fenêtre de voiture et ceux qui l’attachent à un arbre…et se donnent bonne conscience en imaginant que l’endroit est très fréquenté. Tous des « monstres » car aucune raison n’est acceptable.

Il y a plus de cinquante ans que, chaque année, ces abandons augmentent mon agressivité contre les policiers ou les hommes de loi qui ne font rien pour punir ces individus méprisables.
Nous restons passifs, versons quelques larmes et n’inventons aucun moyen efficace pour punir.
Jadis, j’ai proposé que tout individu, majeur, voulant acheter ou adopter un compagnon, puisse passer un « permis de vivre ensemble », permis intéressant sa connaissance des animaux, ce qu’il espère de cette nouvelle vie et comment il imagine les devoirs qui l’attendent. Il devra s’engager à le nourrir quotidiennement et le soigner si besoin est. Mais les Sociétés de Protection m’ont critiquée car les adoptions contrôlées auraient fait fuir les futurs adoptants.
Après une adoption, des contrôles ont lieu mais la plupart du temps les bénévoles sont mal reçus ou personne ne répond à leur appel.
Je me suis inquiétée du fichier contenant les noms des propriétaires qui étaient venus abandonner leur animal…pour moi il devrait être fourni aux différents postes de police ou à un Tribunal…N’est pas plus grave de jeter son chat par une portière que de stationner sur les clous. Assassinat = infraction…il y a là quelque chose à revoir.
Aujourd’hui les animaux sont tatoués ou « pucés »…mais les abandons sont de plus en plus nombreux. Que se passe-t-il ?
Si secret professionnel il y a, alors qu’il soit levé et sans attendre. Il faut punir, et sans attendre, ceux qui sont capables d’abandonner un animal parce qu’il risque de troubler leurs vacances. Il faut que cet abandon figure sur une fiche de police et pourquoi pas celle qui gère toutes vos fautes sur la route ou mieux notre casier judiciaire.
Pourquoi ne pas se pencher vers toutes les possibilités que nous offre l’ADN. Connaître celui du maître…connaître celui de l’animal abandonné et punir, encore et toujours.
Les animaux de compagnie devraient figurer sur notre contrat d’assurances tout risques et ainsi d’année en année, la survie de l’animal serait contrôlée.
Beaucoup de gens, via Internet, confient leur appartement ou leur maison à des correspondants heureux de changer d’horizon…pourquoi ne pas choisir des fous d’animaux. Ceux qui aiment sont heureusement plus nombreux que ceux qui abandonnent…
Arrêtons de constater ce qui ne va pas et arrêtons de lever les bras au ciel. Nous manquons d’argent vont dire les Sociétés de Protection animale. C’est vrai et ce n’est certes pas les dons qui vont les aider. Mais prélevons une « TVA-animaux » aux sociétés internationales qui fabriquent les boîtes et les croquettes…et tous les problèmes financiers seront résolus…Restera la punition à imposer à ceux qui n’ont pas encore compris que les animaux ont une âme et que personne n’a le droit de les faire souffrir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    • PONROY sur 19 août 2016 à 15:28

    Et créer un impôt sur les animaux de compagnie comme cela se pratique en Allemagne depuis trente ans. Bilan: 60% d’abandons en moins.

  1. Et encore, chère Jacqueline, il faut penser aussi à toutes les petites associations absolument débordées, sans argent, parce que les dons sont de plus en plus rares, que les boutiques que nous créons pour financer nos associations je sont pas connues et que nous n’avons pas les moyens de nous payer de la publicité … nous sommes toutes avec de très grosses dettes vétérinaires …et pourtant obligées de pousser les murs pour éviter les euthanasies … tous les étés sont un enfer … on n’en peut plus …

    • Muraz sur 18 août 2016 à 22:34

    Il faudrait créer un ministère , dans lequel vous auriez toute votre place ! Eventuellement , je postule pour être votre secrétaire de cabinet …. Merci pour vos coups de gueule qui nous maintiennent éveillés. Je vous embrasse bien fort .MM

    • Eve sur 18 août 2016 à 21:07

    Oui, bien sûr, Jacqueline, je suis d’accord avec vous : aucune raison ne peut justifier un acte aussi atroce.

    Mais peut-être faudrait-il aussi pour les éviter :

    — arrêter de traiter de plus en plus les chiens comme des pestiférés indésirables dans les hôtels, les campings, les magasins, sur les plages. Cela devrait être possible si une aide véritable à l’éducation des maîtres était fournie pour que leurs animaux soient des compagnons bien socialisés. J’ajoute que les suppléments demandés par certains lieux de villégiature pour accepter nos compagnons sont exagérés (100€ la semaine pour un appart’hôtel rien que pour le nettoyage en fin de séjour alors que tout était fourni pour que chacun puisse faire son ménage. Il aurait suffi de moduler le prix en fonction d’un état des lieux de sortie

    — harmoniser les tarifs vétérinaires qui, chez certains, s’envolent de façon abusive. C’est ainsi qu’un vétérinaire de Chaville chez qui j’avais amené mon délicieux Pakys qui avait attrapé une tique qu’il avait tenté d’enlever en se blessant au sang, après avoir insisté pour me la montrer sous microscope alors que je n’y tenais pas, m’a compté 20€ pour ce « regard ».

    — avoir des éducateurs canins bien formés (celui d’une SPA proche de Paris, que j’avais consulté ne m’a donné d’autre conseil que celui de mettre mon chien en cage, la nuit, parce qu’il faisait des dégâts dans les quelques jours qui ont suivi son adoption.
    J’ai, bien sûr refusé. Il a insisté me disant que je n’aurais pas le choix.
    Il ne m’a fallu qu’un peu de temps pour comprendre mon erreur : ce chien qui avait été maltraité était terrorisé la nuit quand il restait seul au rez-de-chaussée alors qu’il n’avait jamais visité toute la maison ( ne le connaissant pas encore, je le cantonnais (à tort) par précaution au rez-de-chaussée la nuit, pour éviter une rencontre encore incertaine avec ma petite-fille alors âgée de 5 ans. Il pensait être abandonné.
    La visite complète de la maison et la possibilité de dormir à l’étage ou au rez-de-chaussée ou partout ailleurs selon son choix a suffi à stopper ce comportement d’angoisse)
    etc.

    L’éducation des « maîtres » est encore trop peu envisagée.
    Bien des gens prennent un animal comme on achète un meuble et beaucoup d’autres, parfois pleins de bonne volonté, ne savent pas toujours comment s’y prendre.

    Vous écrivez : « les adoptions contrôlées auraient fait fuir les futurs adoptants. » À quoi sert-il d’avoir beaucoup d’adoptants si c’est pour retrouver leurs animaux abandonnés plus tard ?
    De même, dans une SPA on m’a dit avec fierté : ceux qui abandonnent leurs animaux, on leur passe un sacré savon ». Résultat : les gens les abandonnent n’importe où. Ne vaudrait-il pas mieux les assister pour tenter de les dissuader ?

    Je sais bien que les SPA font un travail remarquable et de plus en plus difficile mais parfois, il me semble qu’elles se trompent dans leur appréciation des situations de chacun et il serait facile d’y remédier

    Je vous embrasse

    • Nathalie sur 18 août 2016 à 20:36

    Et l’expérience à Los Angeles je crois où ils ont créé une brigade de protection animale qui intervient pour protéger des animaux maltraités et les amendes encaissées financent cette brigade ! Un cercle vertueux donc !

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