Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

les jeux de massacre…

On nous dit que nous ne connaîtrons plus ni les noms ni les visages de tous ces terroristes qui frappent notre pays. Il paraît que cette mesure devrait empêcher tous ceux qui sont encore « indécis » de rejoindre le terrorisme religieux. Je crains que cette décision n’ait rien d’ une plaisanterie.
Si en 1933, les jeunes nazis avaient eu des téléphones portables, ils auraient sûrement mis la photo de leur idole moustachue en fond d’écran. Les fascistes espagnols auraient fait de même avec la photo de Franco. Les photos de Staline n’ont pas empêché les goulags et celles de Pinochet ont pourri les égouts chiliens. Aujourd’hui, il faut que nos jeunes connaissent tous ces visages et puissent les associer aux crimes du 20ème siècle.
Expliquez-moi pourquoi ne nous ne pourrions regarder les visages de ces assassins qui ont fréquenté nos écoles, grandi en buvant le lait des vaches normandes, fréquenté des salles de sport bien entretenues…
Je veux pouvoir haïr les tueurs de Nice, de Toulouse, du Bataclan…comme j’ai pu haïr Hitler et tous les autres. Personne n’a le droit de tout miser sur la HAINE, cette haine qui a tué six millions de Juifs, des milliers de communistes espagnols, des millions de Russes opposés au régime, des millions d’Africains assoiffés de liberté…
Il faut que chacun de nous puisse regarder ce qui reste de tous ces tueurs : leur corps criblé de ball
es, leurs armes qui enrichissent trop de vendeurs civilisés, leurs mains, leur visage sans émotion, leurs vêtements…des tueurs qui ressemblent à n’importe qui…l’horreur !
Bien sûr que certains seront tentés d’en faire des héros mais il sera important de les dépister par n’importe quel moyen.
Attention à ce que pensent les enfants. Expliquons-leur ce qu’est la haine, ce qu’elle a fait et ce qu’elle peut encore faire. Ne leur cachons rien et surtout pas ce que sont ces meurtriers. Je n’ai plus l’âge de faire la morale mais je peux parler des dangers de l’ignorance, de l’intolérance, du mépris des autres, de la haine.
Dans les jeux de massacre, on tirait sur ceux qui méritaient d’être abattus. Tous distribuaient le mal autour d’eux.
Là…il vous suffira juste de changer les noms.

 

 

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