Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

24 Juillet 2011

david

Je suis en Toscane depuis une semaine, sans Internet et presque sans téléphone. Là, sur une étagère, sont   empilées la plupart des œuvres d’Eri de Luca, en italien certes, mais je les regarde et j’essaie même de lire quelques phrases. J’ai envie de raconter cette incroyable rencontre à Malcolm Walker.

« Sais-tu que je pensais à toi. Je suis en train de lire le dernier ouvrage de David Servan-Schreiber et la radio vient juste d’annoncer sa mort. Je sais que tu vas être triste. Jacqueline, je partage ta peine. ».

Nous sommes le 24 juillet 2011. Le ciel s’est assombri. Les liens que nous avions tissés, déjà, m’échappent. Je devine l’immense tristesse de Madeleine Chapsal…son « fils de cœur » a disparu de tous ces lieux où il avait réinventé la joie de vivre. Madeleine est dans ma vie depuis presque quarante ans. Tout ce qui la touche me touche et réciproquement. Je l’appelle.

« Madeleine je suis près de vous et je vous embrasse tendrement. » Les mots entre nous sont souvent silencieux.

La vie sans David n’est plus la même. Madeleine a cessé d’écrire.

« David »… son immense tendresse transformée en livre…   qui m’attendait dans ma boîte aux lettres. Des pages, enfin écrites par Madeleine, et cette photo, sur la couverture, nous le rendent si présent.

David sillonnant en vélo les côtes de l’Ile de Ré. David que je viens d’inviter à la prochaine réunion de la Société Française d’Homéopathie. David que la vie passionne et qui nous explique comment nous devons la protéger…David, tu aurais aimé ce que Madeleine écrit.

L’écrivain est de retour. Mais la femme, l’amie, la « mère » comme toujours revient près de nous et cette silencieuse présence est toujours un bonheur.

Madeleine Chapsal

« David »

Fayard

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