Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Parle-moi d’amour…

Isa Mercure et Gilles Guillot lisent « Love letters »

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Sais-tu encore écrire une lettre d’amour ? Sais-tu trouver une carte, un stylo, une enveloppe ou bien ne fais-tu plus confiance qu’à ta boite électronique ou à ton téléphone portable ? Qu’importe ! J’aime les mots qui me parlent de toi, de nous, de notre amour qui n’a jamais tremblé devant le temps.

Ces « Love letters » de A.R. Gurney font partie de ma vie et leur lecture par Isa Mercure et Gilles Guillot a été comme un bond vers des souvenirs brumeux. Ils ne lisent pas ces deux-là…ils vivent leur amour et nous permettent de le partager.

Thomas et Alexa s’aiment. Ils le disent, l’écrivent mais ne savent pas le vivre. Et je me suis surprise à penser à toutes ces lettres reçues et écrites, à ces cartes envoyées ou venues de tous les coins du monde, à ces dessins réalisés pour murmurer un amour timide…lettres d’amour, amour de deux êtres qui se fuient tout en souhaitant être l’un contre l’autre.

Il y a entre Isa et Gilles, là sur scène, comme un halo de brume qui va se noircir tout au long des années. Le public ose à peine respirer. Qui peut dire qu’il n’est pas en train de retrouver comme le goût fruité des mots d’amour ?

Ce couple amoureux nous ouvre cette valise secrète dans laquelle nous avons mis en attente des moments d’amour et tous nos écrits, des lettres anciennes qui nous aident à supporter une vie banale. Des mots…toujours des mots qui supportent l’amour, un amour désorganisé mais si présent.

Que sont donc devenues sont toutes nos lettres d’amour ? Transformées en poussière elles laissent lesquelles pousser les coquelicots.

Il faut que vous écoutiez ces « Love letters » quand Isa et Gilles reviendront à Paris. Là, ils sont à Avignon et si vous êtes sur place ne les manquez pas.

Quand j’ai quelque chose de tendre à dire je choisis encore la plume. Ne boudez pas les techniques nouvelles. Un SMS peut dire votre amour avant même que votre pensée l’organise. Qu’importe…il n’en restera rien.

Le talent de mes deux amis m’a rendu l’envie de fouiller dans des souvenirs heureux.

1 commentaire

    • rose samter sur 7 juillet 2011 à 22:06

    Ma chère Jacqueline.
    comme c’ est beau de parler d’amour aussi simplement.jeviens de lire ces belles phrases,avant d’aller me coucher.toi aussi tu m’a rendu l’envie de fouiller dans des souvenirs heureux.avant de fermer les paupières,je t’embrasse.

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