Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

« Ceux qui ne dormaient pas »


“Ceux qui ne dormaient pas”

« Mettre au monde une oeuvre, c’est chaque fois mourir un peu ».

L’oeuvre

« Puissants de la terre, maîtres en nouveaux poisons,
Tristes gardiens secrets du tonnerre définitif,
Les fléaux du ciel amplement nous suffisent.
Avant que d’appuyer du doigt, arrêtez-vous, réfléchissez.

L’enfant de Pompéï

« A une heure incertaine »
Primo Levi
Arcades Gallimard

En 1957, quand le livre de Jacqueline Mesnil-Amar, est paru aux Editions de Minuit, il a échappé à la vigilance de ma mère qui tenait à lire tous ceux qui avaient le courage de s’exprimer. Nadine Nimier, en m’offrant cette nouvelle édition Stock, ouvre ma mémoire.
Hier, il y avait ceux qui avaient peur de raconter. Aujourd’hui, il y a ceux qui contestent…
les « négationnistes ». Les uns, sont des professeurs d’université…les autres, des hommes d’église…et j’oublie tous ceux, qui détournent la tête, quand on leur montre les cadavres décharnés, agonisant sur les cendres de leurs proches.
Ma mère n’est plus, mais elle m’a demandé de ne jamais oublier et de parler jusqu’à mon dernier souffle.
Ce livre-là qui dit l’angoisse, l’espoir, la peur, l’envie de vivre, l’amour…doit être mis entre toutes les mains. J’en parlerai à ces jeunes de 3ème, de 2de et de 1ère auxquels je raconte aujourd’hui ma Shoah et comment nous avons survécu.
Je suis Juive…je le dis car j’exige que l’on respecte mon identité…tout comme l’auteur de ce livre.
« Ceux qui ne dormaient pas » doivent être présents dans notre mémoire.

2 commentaires

    • shlomo sur 8 mars 2009 à 8:44

    la reponse a la shoah a ete pour Sarah et moi avec beaucoup d autres d avoirnotre etat a nous capable de se defendre……assez de pleurer sur notre sort depuis deux millenaires…

    • danièle de betak sur 2 mars 2009 à 1:03

    Comme j’aime suivre ainsi tes joies, tes bonheurs et tes coups de gueule. Pour ce qui est du café littéraire, je partage absolument ton emportement. Je suis plongée dans le « cani seniors ». Il se peut que tu me voies un jour avec un « petit vieux » au bout d’une laisse..
    j’ai bien peur de craquer; Suis à paris cette semaine. Si tu as une minute ou deux….Bises tout plein

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