Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Haïr la haine…


Haïr la haine…
« …ce jour-là, je voulais haïr, haïr la haine pour triompher d’elle… »

J’ai aimé ces deux livres parce qu’ils nous montrent comment la haine détruit…la haine de certains hommes, la haine des animaux.
Le livre d’Elie Wiesel ressemble au récit d’un sage, au chant d’un poète, à la prière d’un rabbin. Chaque Juif, jeune ou vieux, est ce jeune journaliste qui souffre en sondant les méandres de sa mémoire.
Le monde n’est pas un théâtre…et parfois il ressemble à une fosse commune jamais refermée.
Catherine Pinguet parle du massacre des chiens d’Istanbul, en 1910. Ces chiens, on aurait pu les tuer dignement, leur tirer une balle dans la tête…on a préféré les expédier sur un îlot désert où manquant d’eau et de vivres, ils se sont entredévorer. Ces chiens, on les accusait d’être responsables de toutes les maladies connues dans la ville.
Les nazis avaient décidé de détruire tous les Juifs responsables de la défaite de 1918.
Les chiens sont des créatures impures, pourtant c’est bien Dieu qui les a créés. A Istanbul ils ont vécu en bonne harmonie avec les habitants. Mais les Jeunes Turcs pensent que l’attachement au chien est un signe de superstition et d’obscurantisme…donc ils seront assassinés…
Le livre de Catherine Pinguet doit être lu par tous ceux qui se battent contre la haine. C’est un livre que je voudrais qualifier d’utilité publique.
Le livre d’Elie Wiesel saisit à la gorge et pourtant c’est un livre qui dit l’espérance.
Tous les deux affirment combien il est important de respecter la vie.

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