Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Fance Franck.


Fance Franck
Ce vendredi 8 août, face aux vitraux de l’Eglise américaine, nous avons accompagné la céramiste Fance Franck à sa dernière demeure.
Cette femme-là, que j’ai rencontré il y a plus de trente ans avec son teckel, possédait la Lumière… Oui, elle rayonnait.
Autour de la table de Fina Gomes, qui l’avait fait connaître au Venezuela, Fance parlait de tout…elle aimait la musique, la peinture, les livres, les animaux, les voyages…Elle a même réussi à me faire comprendre, qu’une toute petite céramique pouvait permettre de diffuser à travers le monde l’amour du beau, de la lumière…la compréhension du pouvoir des formes et de leur poésie.
Les souvenirs se bousculent dans ma mémoire, mais je revois son teckel, qui courait partout, respectant les merveilles fragiles qui encombraient l’atelier de la rue Bonaparte.
Mon amie Micheline Holtzer m’a offert cette petite céramique qui a trouvé sa place près de moi et avec laquelle, j’ouvre parfois le carnet des amitiés d’antan…Fina, Isabel Tinoco, Agnès Racine, Olga Stens…et aujourd’hui, j’y retrouve la puissance des mains de Fance.

3 commentaires

    • Carole sur 28 mars 2009 à 22:03

    Madame,
    Vous semblez avoir connu fina Gomez
    SAuriez vous l’obligeance de m’en dire plus s’il s’agit bien de celle qui fut amie des artistes et de la famillle du président du Vénézuela.
    Merci par avance

    • Jean d'Albis sur 29 septembre 2008 à 23:18

    Fance etait ma tres chere marraine. Celle qui m’a entoure de son amour et de sa tendresse a la mort de ma mere il y a dix ans. Je l’ai accompagnee dans ses dernieres semaines de souffrance et d’angoisse. Maintenant je sais que je partagerai les memes souffrances et angoisses a ma mort.Fance laisse un enorme vide dans ce monde. L’atelier est maintenant silencieux. Même la vibration de ses extraordinaires ceramiques ne brise pas le silence assourdissant de son absence. Je vais maintenant a l’eglise americaine tous les dimanches et ne peux m’empecher de penser a votre magnifique eloge en contemplant ses vitraux.
    Jean d’Albis

    • colette sur 17 août 2008 à 14:16

    Merci Jacqueline pour Hiroshige, il et super. Quand au disque n’en parlons pas… Lumineux ;
    Amitiés
    Colette

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publié.