Le Concerto pour violon et orchestre (op.61) de Beethoven a accompagné une grande partie de ma vie. Je l’ai découvert à 15 ans avec la sonate à Kreutzer…plus de 50 ans de vie commune.
Anne-Sophie Mutter (oubliez les critiques malveillantes de Renaud Machart), Seiji Ozawa et le Berliner Phiharmoniker ont fait éclater le plafond de Pleyel…toutes les étoiles du ciel étaient là, au-dessus de nous, et leur éclat n’avait rien à envier à notre bonheur. Car c’est vraîment un bonheur qui a su réchauffer nos coeurs.
J’ai même oublié le centenaire de Karajan, sa collaboration avec le Berliner Philharmoniker et sa découverte de celle que l’on appelle la « star du violon ».
Oui, j’ai pensé à Beethoven, à la création de l’oeuvre en 1806, aux critiques qui, déjà le traînaient dans la boue, à l’émotion du public. Mendelssohn, qui le dirige à Londres en 1844, permet à ce Concerto op.61 de trouver sa vraie place dans la musique classique.
Ce vendredi 25 janvier 2008, Anna-Sophie Mutter a montré qu’elle avait une âme en nous offrant le meilleur d’elle-même. Merci Monsieur Ozawa, merci à l’orchestre…vous nous avez ouvert les portes du ciel…
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1 commentaire
je lis toujours avec beaucoup d interet tes commentaires tu as une vie riche ….c est merveilleux …..a bientot……..shlomo.