Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Au revoir Henri.

Il y a un peu plus d’un mois nous fêtions notre anniversaire autour de ce merveilleux
repas préparé par votre épouse, mon amie Colette. Vous me parliez de votre prochain
livre alors que le tout dernier faisait encore la Une des succès de l’été. Votre courage
a toujours fait ma joie et mon admiration. Henri, vous étiez un véritable historien –
aussi bien attaché aux petits détails qu’aux grands,mais vous étiez surtout un
humaniste, un homme qui ne juge pas mais qui cherche à comprendre. Vous étiez
aussi l’auteur de nombreux romans et d’une pièce de théâtre que nous devions remonter
ensemble, une pièce sur la torture -« Et ça leur faisait très mal »- qui n’avait pas eu le
succès mérité.
Chacun sait que Henri Amouroux a été le mémorialiste de la Guerre 1939-45 et personne
n’a jamais contesté la qualité de son travail. En citant le nom de tous les miens, vous
avez donné à ma mère sa plus grande joie. Ainsi, grâce à vous Henri, ils appartenaient
à l’histoire. Ensemble nous sommes allés à Auschwitz et votre bras, entourant mes
épaules,était le soutien silencieux dont j’avais bien besoin.
Vous aimiez quand je vous racontais que ma mère n’oubliait jamais la date anniversaire
de la mort d’Albert Londres, ce vrai journaliste que vous avez fait connaître et aimer.
Ma mère était née un 17 mai et quand Albert Londres, en 1932, a été victime d’un
naufrage, elle fêtait ses vingt ans.
Henri, j’aimais vos écrits, votre façon de raconter l’Histoire, votre rire, votre joie
en goûtant un bon vin…votre recherche constante et méticuleuse de la vérité.
Henri vous étiez mon ami et vous le resterez.

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