Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Beethoven était dans la salle…

le vendredi 12 janvier, au Théâtre des Champs-Elysées, pour écouter l’orchestre
de Chambre de Lausanne et son chef Christian Zaccharias qui jouait et dirigeait
les concertos 2, 3 et 4. Une folie? un combat? Certes, mais pas une expérience
inaboutie cher Monsieur Merlin. Les critiques font leur métier…c’est bien! Mais ce
que je leur reproche, c’est de ne pas écouter les battements de leur coeur…et plus
encore ceux du public dont l’enthousiasme ce soir-là, a fait de Beethoven un homme
heureux. Oui, l’interprétation magique de Zaccharias, l’équilibre prodigieux entre le
piano et l’orchestre n’ont pu que réjouir ce musicien tant aimé du public qui depuis
des dizaines d’années emmagasine dans son subconscient toutes ses grandes oeuvres.
La musique de Beethoven, et plus encore ses Concertos pour piano, parle à un public
qui n’a plus honte de ses émotions. Sachez, Monsieur Merlin, que la musique de Beethoven
a été déterminante pour imposer un esprit de tolérance qui manquait tant à son siècle.
Il a humanisé l’humanité et très probablement la musique.
Alors, messieurs les critiques, cessez donc de chercher la fève dans une galette qui n’est
qu’un très bon dessert. Ceux qui méritent la couronne sont ceux qui nous apportent quelques
heures de bonheur. Monsieur Zaccharias, vous et tous vos musiciens, méritiez une averse de fleurs…
Avec un peu de retard, Beethoven et moi-même, nous vous disons : « Merci et à bientôt »

1 commentaire

    • Domi C sur 22 janvier 2007 à 22:02

    Alors, là, c’est bien envoyé…. Chapeau! Je ne peux qu’approuver, l’émotion éprouvée durant ces inoubliables concerts était bien là, si rare….Monsieur Merlin, peut-être aviez-vous des problèmes de digestion, ce soir là!!!!!

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