Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Fernando Pessoa

D’azur les monts lointains sont au repos.
D’eux à moi la diverse campagne au vent, à la brise,
Ou verte, ou jaune, ou bariolée,
Ondule à sa guise incertaine.
Débile telle une tige de coquelicot
Me soutient l’instant. Je suis sans désir.
Que pèse le scrupule de la pensée
Dans la balance de la vie?
Comme les champs, et divers, et comme eux
A moi-même extérieur, je me livre, fils
Ignoré du Chaos et de la Nuit,
A mes fêtes intérieures.

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